vendredi 8 mars 2013

Les USA expliqués à Alexia

Hi guys !

gaufres + sirop d'érable
Mercredi, je me sentais toujours pas très bien mais je suis quand même allée à Smith, je ne pouvais pas rater la répétition au Glee club. Quand je suis arrivée à Hubbard (la résidence), Sav m'a proposé -vu mon état- de dormir dans sa chambre plutôt que d'aller en cours, ce que j'ai fait. D'ailleurs, j'ai pas raté grand chose en éco parait-il, c'était une sorte de débat. J'ai dormi jusqu'à l'heure de la répétition, ça m'a fait du bien, j'étais mieux après. Heureusement, parce que c'était la répèt où on nous avait placé, où on nous a donné notre "concert folder" et où on nous a expliqué deux trois trucs importants à propos de la suite des évènements! Bref, je suis rentrée à la maison affamée, comme d'hab au retour du glee club, ce qui était une bonne nouvelle en comparant avec le midi où je m'étais forcée à avaler un petit sandwich avec une tranche de jambon. Ce soir là Kim a fait des gaufres pour dîner! Ahah oui je sais, ces Américains, un peu excentriques (c'est là que l'étudiant d'échange américain en Belgique raconte à sa famille que parfois ils ne mangent que des frites à l'heure du souper --> ceci est FAIT réel, true story) . Je suis montée dans ma chambre, ai regardé quelques vieux épisodes de Big Bang Theory et je suis allée dormir tôt.
Le lendemain, jeudi, je reçois vers 8h45 du mat un sms de Louise (du Glee club) pour me demander si je voulais répéter Carmina Burana. Deux heures plus tard, j'étais dans une petite salle de répétition avec elle et un piano. C'était génial, Louise s'y connait bien en musique, elle m'a aidée pour les deux trois parties pour lesquelles j'étais pas sûre concernant les notes. En plus, elle est soprano 2, étant alto 2 ça m'a permis de ne pas confondre nos parties. Après ça, on est allée rejoindre Joséphine, l'autre Parisienne, pour prendre notre lunch. A 13h, elles avaient cours et moi j'avais un peu de temps avant mon bus pour Amherst donc je suis allée me prendre un café à Haymarket et en me connectant sur Skype avec mon phone, je suis tombee sur mon adorable frère (heureusement qu'il est trop fainéant pour lire mon blog, il ne saura jamais que je l'ai appelé comme ça ahah). Puis hop le bus - Amherst - bus (bondé, c'tait horrible)- centre - maison. Oh, on a eu notre "chinese" un jour à l'avance - (trop miam miam).
jeudi = bus bondé
En ce moment, on parle beaucoup des "races" et de la relation que les gens ont avec leur "race". On a notamment dû lire quelques chapitres de l'autobiographie qu'a écrit Barack Obama, et la prof a posé des questions à propos de comment les gens de la famille d'Obama se voyaient par rapport à leur race son père étant Kenyan et sa mère Américaine (blanche). A un moment la prof demande notre propre expérience par rapport à notre race et notre ethnie, et ce que nous considérons le plus important. Primo, seuls les étudiants blacks ont répondu à la question (ETONNANT) en disant que parfois c'était l'un ou l'autre, dépendant du contexte. Personnellement, j'ai assez mal vécu ce cours-ci en particulier, parce que parler de races à l'époque de la ségrégation, passe encore mais aujourd'hui ?! Moi j'étais là "What the hell??!!" J'ai reçu une éducation basée sur la tolérance maximale, qui bannit tout forme de séparation au sein du genre humain à ce niveau-là. On a tous lu "Le racisme expliqué à ma fille" ok? Je me rappelle pas des masses de ce livre -je l'ai lu un dimanche après-midi juste avant le contrôle du lundi- mais si il y a bien un truc dont je me rappelle c'est que le père de la gamine lui explique clairement que le terme de "race" ne peut en aucun cas qualifier le genre humain, c'est pas correct, et il n'existe aucune différence génétique entre les supposées races. En ce qui me concerne, je ne me vois en aucun cas faire partie de la race blanche, et je n'aurai jamais qualifié la fille qui était assise à côté de moi comme faisant partie de la race noire, Sénégalaise peut-être, de couleur de peau noire très probablement. Pour moi c'est de l'irrespect, catégoriser les gens de cette façon. Ca me brulait la langue de partager mon point de vue, mais il paraissait tellement dissonant par rapport à la façon de penser des 40 autres personnes de la classe, que j'avais l'impression que j'aurais été totalement incomprise. Après coup, bien expliqué, je pense que ça serait quand même passé. Alexia découvre la mentalité américaine! J'ai bien pigé que pour eux, c'est un concept indépendant du racisme (même si pour moi ça en est l'essence même), c'est juste un truc en quel sûrement près de 100% d'entre eux croient... C'est de là que découle l'idée de "communautés" (noire, hispanique, asiatique, juive, ...) aux USA. Je comprends mieux!
Je suis toute seule à penser comme ça ? (s'il vous plait, dites non, ça me ferait sentir mieux là)
Oh oui, il s'est remis à neigé, pour mon plus grand plaisir!

Gros bisous à tout le monde <3

p.s. : Voici un "chasticot", big dédicace à Théo




2 commentaires:

  1. salut,tu as tt à fait raison il n'y a qu'une race humaine mais plusieurs communautés pense chez nous les flamants, les arabes c'est surtt. une question de culture et du regard de l'autre .pense à papy et du vécu !! il y a à- peine 1S.demi on était ds.esclavage et les juifs!! il faut beaucoup de temps pour changer une mentalitée pense aux femmes j ai connu moi cette injustice les temps changent lentemment.BIZ pense à toi !

    RépondreSupprimer
  2. En fait, je crois juste qu'il utilise le mot "race" comme nous on utiliserait "différence"... D'où le fait que pour eux il n'y ait rien de raciste alors que pour nous race ça veut dire qu'il y en a qui sont meilleures que d'autres. En fait je crois qu'on a simplement une définition différente du mot... Même si c'est hyper dérangeant d'entendre des gens parler de la race noire par exemple et de rien pouvoir dire! Le cours a du être frustrant... :d

    Gi

    RépondreSupprimer